Voici mes écris,
mes recherches,
mes réflexions pour préparer cette conférence sur le Dersim,
espérons que cela ne soit pas la dernière pour le Dersim,
il nous faut agir et pas rester en téléspectateur de ce qui se trame au Dersim.
J’aurai pu l’améliorer,
mais se sont plus des notes personnelles afin de ne pas me perdre et de me guider
durant les échanges.
THEME : DERSIM
« Kamkê asle ru nas ne keno, rojta na dinara dur maneno. »
Celui qui ne connaît pas ses origines, est loin de la lumière.
Sey Khekilo Kuresiz
« Un peuple est un miroir dans lequel chaque voyageur contemple sa propre image. »
André MAUROIS
DEROULEMENT :
Introduction
J. STOETZEL nous dit : “ Percevoir autrui, c’est le classer dans certaines catégories culturellement significatives, c’est prendre conscience de son statut et de son rôle.“
Il n’est pas chose aisés de faire ce travail. Mais on le fait quotidiennement en disant, par exemple : « On ne met pas les couverts de cette façon, les fourchettes vont à gauche et les couteaux à droite ».
En voyant l’autre, on repère nos valeurs, notre culture, notre mentalité et notre identité.
Une collusion volontaire ou involontaire avec l’autre, nous permet de se rappeler qui nous sommes.
En fonction de notre propre représentation identitaire nous nous conformons inconsciemment à ce que socialement nous pensons devoir être.
C’est ainsi que les codes sociaux sont partagés et la vie sociale
facilitée.
Des troubles identitaires peuvent apparaître lorsque les conditions normales de l’identification aux parentes sont pas réalisées.
Cela sera dû soit au rejet affectif par le modèle, au climat de contrainte, à un climattrop étouffant ou à sa dévalorisation massive…
La seule manière de passer cette crise, cette maladie de la mémoire, c’est une récupération de son passer.
Personne n’échappe à ces règles, même au Dersim la vie est faite ainsi.
Malgré cela, le climat actuel dans notre pays est plutôt celui de la dévalorisation de l’identité, de la langue et du peuple.
Savaş SENGÜL